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Le roman a trois parties distinctes. D’abord, au début des années 1760, vous suivrez l’ancêtre de l’auteure, Anselme Bastarache, maître de poste de relais sur le chemin du roy à Yamachiche. Il est entouré du meunier Joseph Comeau du moulin Tonnencour; de Marie-Madeleine Comeau, tout un numéro, mariée à l’aubergiste Dupaul et le fameux curé Chefdeville. Entre l’auberge du village, l’église et le poste de relais, tous s’activent à reconstruire leur vie à travers le mariage de leurs proches, les naissances et les inévitables décès. Préparez vos mouchoirs, le destin de son frère Joseph-Amable et son chien Bilou est des plus étonnants. Les deux autres parties du roman s’attardent aux destins des familles de Pierre Pellerin et Daniel Garceau qui ont été déportés, le premier dans la région de Boston et l’autre près de New-York. Ils arrivent ici dans les années 1767-1768. Leurs histoires sont exceptionnelles. Ces Acadiens sont des hommes aimants et attendrissants dans leur couple, dynamiques pour l’entraide au cœur de leurs rangs appelés Grande et Petite Cadie. Assez touchant, l’un deux appellent sa femme « ma belle fille ». Leurs familles comportent de grands enfants, dans la vingtaine, qui se marieront dans nos régions. À son arrivée au Québec, Daniel avait quatre fils et deux filles en âge de se marier.
Si vous souhaitez comprendre le contexte de l’époque et vous aimez approfondir l’histoire des fiefs et concession de terres : l’auteure a inventé un personnage fictif appelé Le Grand Œil. Au fil du récit, Le Grand Œil, qui est partout et qui voit tout, vient mettre son fion pour détailler la situation avec les Anglais qui dirigeaient le pays ou alors expliquer le passé des familles ou bien nous révéler leur futur. Parfois, il ose… arranger des coïncidences ou forcer le destin.
Ceux qui connaissent l’auteure de Joliette savent qu’elle souhaite que ses romans soient aussi divertissants que pleins de réflexions, amusants et baignés par la joie de vivre. L’auteure affirme : « Si chaussez les sabots de mes chers Acadiens, alors, comme moi, vous tomberez en amour avec eux ! »